Marqueterie de bois précieux sur panneau.
Photo : Jean-Michael Seminaro
Texte : Tacha P. Gert
Cette œuvre fait partie d’une série qui questionne le rapport au corps des femmes à travers l’exploration des formes et des symboles. Ici, des seins stylisés, réduits à leurs traits essentiels en deux dimensions, se révèlent dans la délicatesse et la précision d’une technique ancestrale : la marqueterie. Ce choix de matériau noble, traditionnellement associé à l’ornementation, détourne l’usage attendu pour porter un message audacieux. Le projet s’inscrit dans une perspective féministe, défiant ouvertement les codes de bienséance et jouant avec les stratégies de dissimulation. Les lignes épurées et le travail minutieux invitent à une double lecture. Présentée pour la première fois à la Galerie Robertson Arès, cette pièce incarne l’idée d’une intégration assumée de l’art féministe dans l’espace domestique, transformant les salons en lieux de dialogue et de réflexion. Par son esthétique et sa profondeur, l’œuvre réussit à interroger tout en s’intégrant dans des contextes variés, affirmant que l’art peut être à la fois un ornement et un vecteur puissant de sens.
Oeuvres disponibles
#9 – 5 po x 5 po
#13 – 5 po x 5 po
#12 – 5 po x 5 po
#11 – 5 po x 5 po
#10 – 5 po x 5 po
#4 – 5 po x 5 po
#1 – 5 po x 5 po
#2 – 5 po x 5 po
#7 – 5 po x 5 po
#8 – 5 po x 5 po